"Je peux affirmer en toute confiance que le Comité d'enquête fera une évaluation juridique des actions criminelles de tous ceux qui ont participé à la préparation et à la mise en œuvre de plans criminels contre les habitants du Donbass et de la Nouvelle-Russie", a-t-il dit.
Une punition imminente
Le numéro un du Comité d’enquête a également donné quelques chiffres sur le travail réalisé par les enquêteurs russes. Depuis 2014, l’instance a ouvert plus de 4.000 affaires pénales sur les atrocités perpétrées dans le Donbass, selon lui.
"Plus de 200 militaires ukrainiens ont été condamnés par des tribunaux à de lourdes peines de prison, allant jusqu’à la perpétuité, pour des meurtres de civils, des traitements cruels vis-à-vis des civils et des prisonniers. Parmi eux plusieurs dizaines de membres du régiment interdit Azov", a détaillé Alexandre Bastrykine.
Une mission à vocation historique
Cet effort est extrêmement important non seulement pour la dimension pénale, mais aussi sur le plan historique, car les générations futures doivent savoir ce que les habitants du Donbass ont dû endurer, a expliqué le patron du Comité.
"Nous continuerons à mener des enquêtes profondes sur les actes criminels commis par les formations armées ukrainiennes, y compris par les hauts responsables. Nombre d'entre eux ont déjà été inculpés par contumace", a assuré M.Bastrykine.