Kiev a porté des frappes sur des sites civils de Belgorod la veille du Nouvel An pour susciter une réaction disproportionnée de la Russie, laquelle aurait poussé l'Occident à continuer à aider l’Ukraine, a affirmé à Sputnik Scott Ritter, ex-officier de services secrets américains.
“Le moment choisi [pour la frappe, ndlr], la veille du Nouvel An – l'une des fêtes les plus célébrées en Russie – je pense, est conçu pour porter à la fois un coup psychologique au peuple russe et, en portant un tel coup, pour générer une sorte de réaction du gouvernement russe qui permettrait à l’Ukraine de justifier ou de réitérer auprès de ses alliés occidentaux la nécessité d’un soutien financier et militaire continu”, a déclaré l’ancien militaire américain et inspecteur de l’Onu sur le désarmement.
Pour lui, l’utilisation de bombes à fragmentation contre la population civile représente un “crime de guerre extrême”.
“Les Ukrainiens affirment tirer contre des cibles militaires, mais l’utilisation d’armes à sous-munitions et les cibles qu’elles touchent, indiquent clairement qu’il s’agit d’un cas évident d’utilisation aveugle d’armes militaires contre des cibles exclusivement civiles. Un crime de guerre extrême”, a-t-il martelé.