Selon lui, cette perte d’intérêt s’explique par le fait que Washington a maintenant les yeux rivés sur l’Ukraine et Gaza.
Et ce, après le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique tenu par Washington il y a un an.
Mais aucune visite de Biden en Afrique ne l'a suivi. Les pays africains eux-mêmes ne l’ont pas officiellement invité, note l’analyste de The Center for Global Development, William Gyude Moore.
Pour sa part, l’administration US n'est pas d'accord. Il y a eu "un rythme sans précédent de voyages de haut niveau en Afrique", indique l’assistant spécial du Président pour les affaires africaines, Judd Devermont. Les États-Unis veulent aussi y investir 55 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.