Pour le sénateur républicain J.D. Vance, cette visite est "honteuse".
"Zelensky arrive et demande aux contribuables de lui donner 61 milliards de dollars de plus, et d'ailleurs, si vous voulez d'abord sécuriser vos frontières, vous êtes en fait une "marionnette de Poutine". Je trouve cela honteux. Je trouve cela grotesque", a-t-il dit.
Un autre élu, le sénateur Mike Lee, prône avant tout les intérêts des États-Unis.
"Personne ne peut donc avoir une raison légitime d'être en désaccord avec M. Zelensky? Je peux penser à plein de raisons légitime. Ce n'est pas à Zelensky de se préoccuper des intérêts des États-Unis. Mais ce sont les nôtres, et nous ne recevrons pas d'ordres de sa part", a-t-il déclaré.
Ce discours fait écho à celui du sénateur James Lankford qui rappelle que la responsabilité des élus est de répondre aux besoins des Américains.
"Nous avons une responsabilité envers les États-Unis d'Amérique. Cela signifie que quand je retourne dans mon État, je dis que je me soucie des gens dans d'autres pays, mais que je ne me soucie pas de ce qui se passe dans mon propre pays. Il est important que nous fassions les deux à la fois. Nous sommes les États-Unis d'Amérique, nous ne devons pas regarder les autres pays en nous disant : ‘Oh, ils ont vraiment des problèmes, mais nous allons aussi ignorer nos propres besoins’", a-t-il affirmé.
De son côté, la membre du Congrès Marjorie Taylor Greene fustige la volonté de Washington de faire durer le conflit.
"Avec Zelensky en ville et l'argent ukrainien à sec, pourquoi personne à Washington ne parle d'un traité de paix avec la Russie? La réponse: Washington veut la guerre, pas la paix", a-t-elle écrit dans un message sur le réseau social X.
Pour rappel, la nouvelle enveloppe d’aide financière à l’Ukraine à hauteur de 61 milliards de dollars n’a pas été votée par le Congrès, suite au blocage des Républicains qui la conditionnent à un durcissement de la politique migratoire.
Avertissements du Kremlin
Moscou a toujours mis en garde contre la poursuite des livraisons d'armes à Kiev, affirmant que cela conduirait à une nouvelle escalade du conflit.
Pour sa part, le chef de la diplomatie russe a fait remarquer à plusieurs reprises que toute cargaison contenant des armes destinées à l'Ukraine serait une cible légitime pour la Russie.