Le lieutenant général a expliqué que les militaires russes avaient eu accès à plusieurs installations -parmi lesquelles des laboratoires à Roubejnoïé, Severodonetsk et Kherson- et y avaient trouvé des documents.
"Leur analyse a confirmé la dangerosité des expériences menées par le Pentagone pour évaluer la sensibilité de la population ukrainienne aux infections zoonotiques, du fait des essais de produits pharmaceutiques sur la population locale et de l'exportation vers les États-Unis d'échantillons biologiques en vue de leur utilisation éventuelle dans des programmes biologiques offensifs", a-t-il souligné.
M.Kirillov a également révélé qu’un kit de souches de micro-organismes de référence avait été trouvé dans une cachette du laboratoire vétérinaire de la localité de Mangouch. Il proviendrait de la Collection américaine de cultures types destinée à étudier les maladies animales à répercussion économique.
La grippe aviaire dans le viseur du service de sécurité d'Ukraine
Fin octobre, le ministère russe de la Défense avait affirmé que le virus de la grippe aviaire avait été testé sur le territoire ukrainien par le service de sécurité et la police nationale avec participation et financement de Washington. Les essais visaient à préparer une provocation dans le but d’accuser la Russie de l’apparition d’une "maladie infectieuse" dans la région de Nikolaïev.
Selon le scénario, le prélèvement et l'analyse des échantillons devaient montrer "avec une forte probabilité" que l'incident s'était produit à la suite d'un sabotage effectué par Moscou.
M.Kirillov avait déjà rappelé que ces derniers temps, le micro-organisme le plus étudié dans les laboratoires à haut niveau d'isolement était le virus pathogène de la grippe aviaire. En cause: sa capacité de transmission à l’homme par contact avec un oiseau contaminé, associée à une létalité élevée chez les humains.