La CEDEAO ouvre la voie à un allègement des sanctions contre le Niger sous conditions

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), réunie en sommet à Abuja, a ouvert la voie dimanche à un allègement de ses sanctions à l'encontre du Niger, en le conditionnant à une "transition courte" avant un retour des civils au pouvoir.
Sputnik
Un comité composé des présidents du Bénin, du Togo et de Sierra Leone négociera avec les autorités de la transition au Niger les engagements à mettre en œuvre avant un éventuel assouplissement des sanctions, a annoncé le président de la commission de la CEDEAO, Omar Touray.
Début août, les membres de la CEDEAO avaient imposé de lourdes sanctions économiques et financières à Niamey.
"Sur la base des résultats de l'engagement du comité des chefs d'État avec le Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP), l'autorité va progressivement alléger les sanctions imposées au Niger", a déclaré M. Touray à l'issue du sommet.
Mais "si le CNSP ne se conforme pas aux résultats de l'engagement avec le comité, la CEDEAO maintiendra toutes les sanctions", a-t-il ajouté.
L'organisation régionale veut que Niamey s'engage sur "une courte feuille de route pour la transition" vers "le rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel", soit le retour à un régime civil.
La secrétaire d'État adjointe américaine aux Affaires africaines, Molly Phee, a fait savoir dimanche qu'elle avait été conviée à participer aux discussions du sommet visant à permettre le retour d'un régime démocratique au Niger et à contribuer à rendre le Sahel plus sûr.
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