"Ils se rendent compte que […] c'est foutu pour l'Ukraine et qu'ils n'ont plus les armes et les milliards d'euros et de dollars à mettre. Il faut maintenant habituer l'opinion publique à changer complètement le narratif en lui expliquant que de toute façon c'était perdu et que Zelensky de toute façon est quelqu'un de très controversé, très critiqué en interne", détaille le président du parti français Les Patriotes.
Paris ne fait que s’aligner sur la stratégie des États-Unis qui ont détourné le regard de l’Ukraine en repositionnant le curseur sur le Proche-Orient. "Les médias français ne font que répondre à cet agenda-là. Ce n'est pas un agenda français, c'est un agenda américain, parce qu'aujourd'hui notre pays est une colonie des États-Unis, malheureusement", déplore-t-il.
Selon lui, "Zelensky a été utilisé pour hystériser les opinions publiques occidentales contre la Russie". Cet objectif a été atteint, mais la situation sur le champ de bataille n’a pas été au rendez-vous. Le Président ukrainien peut donc maintenant contrarier les pays occidentaux qui ne veulent plus donner de l’argent et des armes.
"Zelensky devient gênant. Donc il faut maintenant se débarrasser du pantin", tranche M.Philippot.
Pour en arriver à ce nouveau but, la corruption et les tensions dans les élites ukrainiennes sont mises en avant.
"On dit que finalement il est très controversé dans son pays. On dit que de toute façon, sur le plan militaire, il a perdu, qu’il a pris de mauvaises décisions. Donc, c'est la meilleure manière pour s'en débarrasser", indique l’homme politique.
Le sort de Zelensky n’est pas enviable aux yeux de Florian Philippot. Ce dernier doute de la capacité du chef d’État ukrainien à se maintenir au pouvoir, surtout que la stratégie actuelle est de montrer qu’il y a une opposition au sein de la classe dirigeante. En guise d’exemple, le maire de Kiev et le commandant en chef des armées sont cités.
"Comme il apparaît affaibli, tout le monde se jette sur lui. Donc c'est assez classique. Voilà, donc cela sert à un narratif de l'Otan pour se débarrasser de Zelensky", conclut Florian Philippot.