Bientôt une raffinerie de pétrole au Burkina? Négociations avec l'Iran

Le Burkina Faso négocie avec l'Iran pour construire une raffinerie de pétrole et a déjà signé un mémorandum avec le Ghana sur la pose d’un oléoduc, selon le Premier ministre burkinabè de la Transition.
Sputnik
Les négociations se poursuivent avec la République islamique d’Iran pour la construction d’une raffinerie de pétrole au Burkina Faso, a déclaré ce 1er décembre Apollinaire Kyélèm de Tambèla, Premier ministre de la Transition, présentant un Exposé sur la situation de la Nation devant l’Assemblée législative de transition (ALT).
Sans donner plus de détail sur ces discussions en cours, il a en revanche fait part de la signature d'un mémorandum avec le Ghana.
"Un mémorandum a été signé avec le Ghana pour la construction d’un oléoduc multiproduit pour l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures", a-t-il indiqué.

Relations irano-burkinabè

Précédemment, en septembre, l’Iran s'était dit prêt à construire une raffinerie de pétrole au Burkina Faso et à exporter des services techniques et d’ingénierie vers ce pays.
Après quoi, du 2 au 5 octobre à Ouagadougou, avait eu lieu la première commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République islamique d’Iran, au terme de laquelle huit accords de coopération avaient été actés.

D'autres domaines en chantier

Le Premier ministre burkinabè a également évoqué le domaine de l’énergie, notamment les intensifications de l’énergie photovoltaïque.
"Trois centrales photovoltaïques d’une puissance cumulée de 90 Mégawatts (MW) ont été mises en place. Avec l’achèvement de la centrale photovoltaïque de 42 MW de Ouaga Nord-Ouest à Gonsin, dans la commune rurale de Sourgoubila, la puissance passera à 132 MW. Le chef de l’État vient aussi de décider de réactiver le projet de construction du barrage hydroélectrique de Noumbiel", a-t-il souligné.
En outre, il s'est exprimé sur les efforts faits dans le domaine minier. En plus de la Société nationale pour l’exploitation des substances précieuses (SONASP), une unité de traitement des résidus miniers sera mise en place.
"D’ici peu, le charbon fin sera donc traité sur place. Ce qui donnera des emplois et mettra un terme à la fraude ou aux suspicions de fraude qui entoure le traitement de ces résidus", a-t-il expliqué.
M.de Tambèla a désigné l'un des combats du gouvernement de Transition, à savoir la promotion de l’exploitation minière par des Burkinabè.
"Pour promouvoir l’exploitation minière par des acteurs nationaux, 21 nouveaux projets miniers à petites échelles ont été mis en exploitation, et six projets avancés de recherche géologique et minière sont désormais détenus par des investisseurs nationaux", a conclu le chef du gouvernement.
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