Les informations confirmées auprès de sources sécuritaires maliennes, burkinabè, ainsi qu’auprès des rebelles et de plusieurs "observateurs" puis recueillies par RFI, témoignent que les soldats maliens sont parvenus à prendre Kidal avec un soutien des alliés nigériens et burkinabè.
Selon la radio, le Niger a prêté un avion-cargo et peut-être aussi - les sources divergent sur ce point - un avion de chasse. Le Burkina Faso un drone, ou au moins des munitions pour des frappes de drone. Les deux pays ont également dépêché des officiers au poste de commandement de l’armée malienne basé à Gao.
Les trois capitales sollicitées par RFI n’ont apporté aucun éclaircissement là-dessus.
Le soutien accordé à Bamako par Niamey et Ouagadougou répond pleinement aux objectifs de l’Alliance des États du Sahel mise en place par le Mali, le Niger et le Burkina en septembre dernier, notamment celui d’aider à contrer d’éventuelles menaces de rébellion armée ou d’agression extérieure.
Annonce de la prise de Kidal
Le 14 novembre, le Président de la transition du Mali Assimi Goïta a annoncé que l’armée malienne s’était emparée de Kidal, bastion de la rébellion Touarègue depuis une dizaine d’années.
L’événement a été qualifié d’"étape importante vers la restauration de l’intégrité territoriale de l’État" par le ministère russe des Affaires étrangères.
"Cette victoire importante contribuera sans doute à l’établissement d’une paix durable et de la stabilité dans le pays", a indiqué le ministère.
Remerciements pour le soutien
Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission de la défense et de la sécurité du Conseil de transition au Mali a profité "de l’occasion pour féliciter le peuple russe pour son soutien et surtout le Président russe Vladimir Poutine".
"Tout le Mali les remercie vraiment pour leur apport. Nous remercions aussi la Chine, sans oublier la Turquie, l'Iran et d'autres pays qui nous ont épaulés."