L’entrée de l’armée malienne dans Kidal répondait à l’enjeu d’assurer la sécurité de la population et la consolidation du pouvoir, a déclaré à Sputnik le porte-parole des forces armées maliennes.
"Kidal ne constitue pas un objectif stratégique en tant que tel, parce que la nouvelle dynamique des autorités maliennes c’est de pouvoir accéder en autonome la sécurisation de l’ensemble du territoire national", a indiqué le colonel Souleymane Dembélé.
L’armée n’était pas présente dans cette ville depuis une dizaine d’années:
"Il fallait mettre pied à Kidal, comme une partie de l’ensemble du territoire national, pour que la sécurité et l’autorité de l’État puissent être effectives".
Selon lui, la coopération militaire avec la Russie a contribué au "renforcement des capacités des forces armées maliennes tant en termes d’équipements que dans la formation des hommes".
Opération terrestre
Les forces armées ont annoncé le début d’une opération terrestre à Kidal, le 9 novembre, pour sécuriser les lieux et éradiquer les derniers terroristes. Des actions qui servent à appuyer les frappes aériennes, selon la Défense du pays. Deux jours plus tard, les militaires ont fait état de la percée des lignes de défense des terroristes.
Précédemment, des médias ont relayé que le groupe "le Cadre stratégique permanent" (CSP) opérant dans le nord du Mali s'était emparé de la base de Kidal. Les Casques bleus de l'Onu avaient quitté cette dernière le 31 octobre.
Le 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité, à la demande du gouvernement malien, une résolution sur la fin de la mission de maintien de la paix dans ce pays africain. Le retrait des unités devrait être achevé d'ici le 31 décembre 2023.