La branche armée du Hamas a abordé la question de la libération des otages capturés en Israël le 7 octobre et retenus depuis à Gaza.
Israël "a réclamé la libération de 100 [otages], nous avons informé la médiation que nous pouvions libérer des otages si nous obtenions cinq jours de trêve, c’est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l’aide vers tout notre peuple partout dans la bande de Gaza", a déclaré le porte-parole des Brigades Ezzedine Al-Qassam, Abou Obeida, dans un enregistrement audio diffusé le 13 novembre par le Hamas.
Il a dit être prêt à "libérer 50 femmes et enfants", et "ce chiffre pourrait éventuellement atteindre 70".
"La médiation qatarie a mené des efforts pour obtenir la libération des [otages capturés en Israël] en échange de la libération de 200 enfants palestiniens et 75 Palestiniennes des prisons de l’ennemi", a-t-il ajouté.
Proches d’un accord
Un tel accord visant la libération d’une partie des otages pourrait être annoncé dans les prochains jours, a indiqué le 13 novembre au Washington Post un officiel israélien haut placé. "Les grandes lignes de l’accord sont comprises", a-t-il déclaré.
Une trêve de 5 jours permettrait aux otages israéliens de se déplacer en sécurité. Cela pourrait également permettre davantage d'aide internationale aux civils palestiniens à Gaza, a expliqué le responsable israélien.
Ces informations circulent alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait évoqué le 12 novembre sur CNN la possibilité d’un accord visant à libérer des femmes, des enfants et des personnes âgées retenus par le mouvement islamiste palestinien.
Israël a jusqu'à présent catégoriquement exclu tout cessez-le-feu dans le cadre de son offensive contre le Hamas. Depuis le 7 octobre, seulement 4 personnes sur plus de 240 otages confirmés ont été libérées par le mouvement islamiste.