L’armée malienne dit s'être emparée de la ville de Kidal, a déclaré Assimi Goïta sur Twitter ce 14 novembre.
"Aujourd’hui nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal", a-t-il écrit.
Il a noté qu’un raid a été mené depuis quelques jours en direction de la ville, et "de lourdes pertes infligées aux groupes armés terroristes".
"Notre mission n’est pas achevée", a pourtant noté le Président de la transition du Mali dans son communiqué.
Selon lui, elle consiste à "recouvrer et à sécuriser l’intégrité du territoire, conformément aux Résolutions du Conseil de sécurité".
"Encore une fois, je tiens à rendre hommage aux victimes civiles et militaires tombées au champ d’honneur", a ajouté M.Goïta.
De plus, il a tenu à souligner que "cette opération ne poursuit aucun intérêt particulier autre que la sauvegarde de notre Mali, un et indivisible, et n’a pas d’autres buts que la lutte contre le terrorisme et la sécurisation de notre pays".
Le retrait des Casques bleus
Il y a quelques jours, des médias ont relayé que le groupe "le Cadre stratégique permanent" (CSP) opérant dans le nord du Mali s'était emparé de la base de Kidal. Les Casques bleus de l'Onu avaient quitté cette dernière le 31 octobre.
Le 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité, à la demande du gouvernement malien, une résolution sur la fin de la mission de maintien de la paix dans ce pays africain. Le retrait des unités devrait être achevé d'ici le 31 décembre 2023.