L'armée ukrainienne frappe une réserve naturelle près de la mer Noire avec des obus bourrés de phosphore blanc, a indiqué à Sputnik un éclaireur russe.
Ce territoire est situé sur la péninsule de Kinbourn, qui sépare la mer Noire de l'estuaire du Dniepr.
"Du phosphore. Ils ont tout brûlé avec du phosphore. C'est sur la flèche de Kinbourn. Ils brûlent souvent la forêt en démasquant nos positions. Pour activer ensuite l'artillerie. […] Ils brûlent beaucoup et violemment. Il y avait une réserve naturelle là-bas."
Ces armes nuisent à la nature, a alerté le soldat.
En plus de cela, les unités de Kiev utilisent "des bombes incendiaires", "des bombes à sous-munitions", donc, "tout ce qu'on peut".
Dommages causés par le phosphore blanc
Les bombes au phosphore blanc ne sont pas des armes chimiques, dont l'usage est interdit par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC). Elles sont des armes incendiaires proscrites contre les civils, mais pas contre les cibles militaires.
L'utilisation de munitions au phosphore conduit à l'apparition d'incendies difficiles à éteindre. Elles provoquent des dégâts matériels supplémentaires, compliquent les déplacements, limitent la visibilité, tandis que les gaz suffocants et toxiques formés dans les incendies deviennent un facteur négatif supplémentaire.
Au contact de la peau humaine, la combustion du phosphore blanc provoque de graves brûlures (thermiques et chimiques). Le phosphore blanc est toxique, la dose mortelle pour l'homme est de 0,05 à 0,15 gramme.