Le SG de l'Onu exige la libération immédiate des otages à Gaza

Un mois après le début de l'escalade israélo-palestinienne qui fait des milliers de morts, le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, a réclamé un cessez-le-feu humanitaire et la libération immédiate des otages retenus par le Hamas.
Sputnik
Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a appelé à la libération "immédiate et inconditionnelle" des otages saisis par le mouvement palestinien du Hamas et détenus dans la bande de Gaza, a rapporté ce 6 novembre un communiqué des Nations unies.
"La voie à suivre est claire. Un cessez-le-feu humanitaire. Maintenant. Toutes les parties respectent toutes leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, maintenant. Cela signifie la libération inconditionnelle des otages à Gaza, maintenant", a-t-il indiqué.
En outre, M.Guterres a insisté sur la nécessité de protéger les civils, les hôpitaux, les installations des Nations unies, les abris et les écoles qui sont actuellement touchés par les bombardements israéliens.
Le secrétaire général a exhorté à augmenter les livraisons de produits alimentaires, d’eau, de médicaments et de carburant et à garantir l’entrée en toute sécurité dans la bande de Gaza, "au plus vite et à l’échelle nécessaire".
"Un accès sans entrave pour livrer des fournitures à toutes les personnes dans le besoin à Gaza. Maintenant. Et la fin de l’utilisation de civils comme boucliers humains. Maintenant", a martelé M.Guterres.

Condition sine qua non

Tsahal poursuit ses frappes contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, sans épargner les infrastructures civiles, dont des hôpitaux et des camps de réfugiés. Cette opération d’envergure a commencé après une attaque des combattants du Hamas contre le territoire israélien, la prise de nombreux otages en Israël et une frappe massive de 4.000 roquettes du mouvement palestinien. La bande de Gaza est soumise à un blocus israélien qui l’a privée de l'approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant.
Selon divers rapports, le Hamas pourrait détenir environ 150 Israéliens en captivité. Le mouvement lui-même a déclaré qu'il y avait entre 200 et 250 captifs dans l'enclave.
Le 5 novembre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait laissé entendre qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu, prôné par plusieurs pays, dont la Russie, dans la bande de Gaza sans la libération des otages. Il a pour ainsi rassuré que l'opération de Tsahal se poursuivra "jusqu'à la victoire".
"Je veux aussi que vous sachiez une chose que nous ne ferons pas: il n'y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages".
Discuter