La Nouvelle Banque de développement continue d’innover. L’organe financier des BRICS souhaite obtenir son premier crédit syndiqué, rapporte ainsi Bloomberg. L’institution cherche en effet des prêteurs en Asie et au Moyen Orient, pour lever 1,25 milliard de dollars.
Ces fonds seront ensuite redistribués pour financer des projets d'infrastructures et d'énergies renouvelables au Brésil, en Chine, en Inde et en Afrique du Sud, ainsi qu'en Égypte et au Bangladesh, ont déclaré des sources proches du dossier à Bloomberg.
La Russie, membre des BRICS et de la Nouvelle Banque de développement, n’est pas mentionnée comme destinataire potentiel des fonds. Les prêteurs intéressés sont invités à soumettre leur engagement d’ici fin novembre.
Montée en puissance
La Nouvelle Banque de développement avait déjà innové en émettant ses premières obligations vertes en avril dernier. Les produits de l’émission devant être affectés au financement de divers projets écologiques.
L’accentuation des échanges en monnaie locale est également l’une des priorités de la banque des BRICS. Les levées de fonds et prêts en monnaies locales de l’institution doivent être renforcés, avait d’ailleurs souligné Enoch Godongwana, ministre sud-africain des Finances en août. Une requête entendue, puisque la Nouvelle Banque de développement clôturait quelques jours plus tard la vente aux enchères de ses premières obligations en rands sud-africains.
Lancée en 2015, la Nouvelle Banque de développement a pour but de financer les projets des BRICS comme d’autres pays émergents. L’Argentine qui intégrera officiellement les BRICS en janvier 2024, a officialisé sa demande d’adhésion à la banque récemment.