Des troupes terrestres israéliennes envahiront "probablement" la bande de Gaza, à moins que le Hamas ne se rende "sans répliquer", a déclaré le porte-parole des Forces de défense israéliennes.
"Si le Hamas sortait de ses abris, qu'il dissimule sous les civils israéliens, ce qu'il fait actuellement, rendait nos otages - les 212 - et se rendait sans répliquer, la guerre prendrait fin", a expliqué Jonathan Conricus auprès de la radio australienne ABC.
Il a souligné que si ces conditions ne sont pas réalisées l’armée israélienne devra mener une opération terrestre.
Toutefois, selon le média, M.Conricus n'a pas pu dire clairement si la priorité absolue de Tsahal était la destruction du Hamas ou la libération de tous les otages.
En commentant les manifestations pro-palestiniennes dans le monde, il a suggéré que les gens ne choisissent un camp qu'en fonction de "leur propre moralité".
"Si vous voulez être du côté des terroristes ou du côté d'Israël, c'est votre choix", a-t-il noté.
Intervention terrestre
Tsahal avait prévu d'entrer à Gaza la semaine dernière, mais l’opération tarde toujours. Israël continue d'attaquer des cibles militaires dans le nord de l’enclave en attendant, a déclaré le 21 octobre Daniel Hagari, porte-parole de Tsahal.
Plus tôt, l'armée de l'air israélienne a fait part de sa stratégie. Selon son chef, Tomer Bar, elle vise à épuiser les combattants du Hamas avant le lancement de l’opération. Des milliers de missiles ont été tirés.
Depuis le 7 octobre, jour de l’attaque meurtrière du Hamas sur le sud d’Israël, plus de 1.300 personnes sont mortes. Suite à la riposte de l’État hébreu, le nombre de victimes dans la bande de Gaza a atteint environ 4.600 personnes. D’après l'armée israélienne, 212 otages restent détenus.