L'escalade de la situation au Proche-Orient risque de conduire à l'Armageddon en raison des décisions de Joe Biden, a estimé l'ancien conseiller du Pentagone, le colonel américain à la retraite, Douglas MacGregor, sur le réseau social X.
"À ce stade, il sera très difficile d'éviter l'Armageddon. Joe Biden a rassuré Benjamin Netanyahou en lui disant qu'en cas d'attaque du Hezbolla dans le nord, il engagerait notre puissance aérienne et d'autres forces dans la région afin d'alléger le fardeau qui pèse sur Israël", a-t-il écrit.
Auparavant, les États-Unis avaient déjà envoyé le navire USS Mount Whitney en Méditerranée orientale. Le porte-avions américain USS Gerald Ford, accompagné d'un groupe d'intervention, est également arrivé dans la région. Un autre porte-avions, le Dwight Eisenhower, est également en train d'y être déplacé.
En outre, selon Washington Post, un groupe de débarquement de plus de 4.000 marins et fusiliers marins rejoindra les côtes israéliennes.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait aussi confirmé un transfert de forces militaires.
La diplomatie russe a averti que le renforcement de la présence militaire étrangère dans la zone de conflit israélo-palestinienne comportait inévitablement des risques d’escalade.
Vladimir Poutine a de son côté déclaré qu’un règlement n’était possible que par la création d’un État palestinien indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est.
La dégradation de la situation
La situation au Proche-Orient s'est soudainement dégradée le 7 octobre après la massive attaque du Hamas. Un blocus total de la bande de Gaza a été mis en place par Israël, qui a coupé l'approvisionnement en électricité, en eau, en vivre et en combustible et carburant. Tsahal a procédé à des frappes contre l’enclave et certaines parties du Liban et de la Syrie. Depuis, l’armée israélienne planifie une opération terrestre dans la bande de Gaza.
Des centaines de milliers de Palestiniens ont débuté leur évacuation vers le sud. Toutefois, même des sites y étant situés sont visés par des bombardements.
Plusieurs milliers de morts de part et d'autre ont déjà été recensés.