L’Iran a dressé ses lignes rouges dans le conflit israélo-palestinien, écrit le média américain en ligne Axios. Cela a été indiqué le 14 octobre à Beyrouth, lors d’une rencontre du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, avec le coordinateur spécial de l'Onu pour le Moyen-Orient, Tor Wennesland, ont indiqué au média des sources diplomatiques.
Téhéran ne souhaite pas que le conflit se transforme en guerre régionale et veut aider à la libération des civils retenus en otage par le Hamas à Gaza, a fait savoir le chef de la diplomatie iranienne.
Pourtant, si l’opération militaire israélienne se poursuit, et surtout si Israël tient sa promesse concernant l’offensive terrestre à Gaza, l’Iran devra répondre, a indiqué le ministre, selon les sources.
Le diplomate onusien a ensuite transféré le message à Israël.
L’offensive terrestre
L'armée israélienne avait prévu de commencer son opération terrestre contre la bande de Gaza ce week-end, mais l’a reportée de quelques jours en raison des conditions météorologiques, selon le New York Times.
Ce 15 octobre, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a promis de "démanteler" le mouvement islamiste du Hamas au cours de la première réunion du nouveau gouvernement d’urgence. L’offensive terrestre aurait pour objectif d’anéantir le Hamas afin de l’empêcher d’agir à nouveau, arguent les autorités israéliennes.
Sous l’injonction des forces israéliennes, lancée le 13 octobre, les Gazouis évacuent du nord vers le sud de l’enclave. Environ un million de personnes ont ainsi été déplacées ces derniers jours, selon l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Depuis le 7 octobre, jour de l’attaque meurtrière du Hamas au sud d’Israël, Tsahal pilonne la bande de Gaza.