Le Maroc restreint les exportations d’olives

Pour endiguer la flambée des prix sur le marché interne, les autorités marocaines ont introduit des restrictions sur les exportations d’olives, d’huile d’olive et de dérivés. Dans le royaume, comme dans d’autres pays méditerranéens, la production est fortement impactée par la sècheresse.
Sputnik
Le gouvernement marocain a décidé de soumettre à licence l’exportation des olives et de leurs dérivés.
La mesure sera effective jusqu’au 31 décembre 2024, selon le ministère marocain de l’Agriculture. L’objectif est de "valoriser la production nationale localement, d’assurer l’approvisionnement normal et régulier du marché national, de stabiliser les prix à la consommation à des niveaux normaux, d’assurer la viabilité et la pérennité de la filière oléicole (toute la chaine de valeur) et de contribuer à la sécurité alimentaire du citoyen marocain".
Une circulaire de la douane, datée du 11 octobre, détaille la liste des produits concernés par les restrictions. Il s’agit des olives à l’état frais et réfrigéré, de l’huile d’olive et de ses fractions, des olives sèches, préparées ou conservées au vinaigre ou à l’acide acétique.

Baisse de la production

Cette année l’industrie oléicole marocaine fait face à une diminution de sa production, liée à la sécheresse.
La production est estimée à 1,07 million de tonnes au titre de l’automne 2023, selon le ministère. Ce niveau est en baisse de 44% par rapport à la production de l’automne 2021, qui avait enregistré un niveau record historique de 1,9 million de tonnes.
À l’échelle internationale, "la production prévisionnelle de l’huile d’olive est fortement impactée négativement par des conditions climatiques extrêmes, notamment, chez les pays méditerranéens", précise le ministère.
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