Plusieurs pays africains entameront plusieurs projets de GNL conjointement avec des opérateurs russes, a fait savoir auprès de Sputnik NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l'énergie.
Des projets portant sur la construction de stations et d’infrastructures GNL "s'ouvrent en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Nigeria et au Mozambique", a-t-il déclaré en marge de la Semaine russe de l'énergie à Moscou.
"De grands groupes russes y participeront. Plusieurs millions de dollars sont attribués pour ce projet", a-t-il ajouté.
De plus, plusieurs projets en gestation visant à développer les marchés du GNL sur le continent africain sont déjà en coulisse. Les entreprises russes devraient prochainement rejoindre des consortiums afin de les développer, a rappelé NJ Ayuk. Ainsi, selon lui, les entreprises russes feront partie de consortiums au Mozambique, au Congo, au Sénégal et au Kenya.
L’envolée du marché africain
Possédant une quantité importante de gaz, l’Afrique devrait augmenter considérablement ses exportations dans les années à venir, selon un rapport publié en mai par la Chambre africaine de l’énergie. Ainsi, les exportations devraient bondir de 51% d’ici 2035 pour atteindre un volume de 100 milliards de m3.
Le Mozambique devrait voir sa capacité d’exportation de GNL passer de 3,4 millions de tonnes en 2023 à 16,3 millions en 2030, puis à 31,5 millions en 2035. De même, le Sénégal, la Mauritanie et la Tanzanie devraient accroître rapidement leurs capacités d’exportation de GNL d’ici à 2035, selon ce rapport.