Étant déjà parmi les gros exportateurs mondiaux de thé noir, le Kenya devrait accroître ses exportations en 2023 atteignant ainsi un milliard de dollars américains, a indiqué ce 27 septembre le vice-Président du pays, Rigathi Gachagua.
Un résultat qui représente une hausse significative en comparaison aux 932 millions de dollars enregistrés en 2023, selon lui.
Ce pays d’Afrique de l’Est s’attend à de telles recettes grâce aux réformes en cours dans le secteur du thé, a précisé le haut responsable en marge du forum agricole à Nairobi. Il est de plus le troisième plus grand producteur de ce produit à l’échelle mondiale.
"Le thé est l’une des cultures qui nous aidera à augmenter nos réserves de change", a-t-il estimé tout en annonçant le dernier paiement effectué aux petits producteurs du secteur par l’Autorité kényane de développement du thé.
En effet, le thé est l'une des principales sources de devises du pays, aux côtés de l'horticulture, du tourisme et des envois de fonds de la diaspora, d’après les données de la Banque centrale du Kenya. Le secteur du thé contribue à environ 2% du PIB du pays, indiquait le ministère de l'Agriculture et de l'Élevage.
Par ailleurs, en 2021 le Kenya a exporté 556.552 tonnes de thé, soit l’équivalent de 1,1 milliard de dollars, selon les données de l’Organisation mondiale du commerce et de l’Onu. Le thé le plus produit au Kenya est le Pekoe Fanning 1, ainsi que d'autres variantes comme le Broken Pekoe 1 et le Pekoe Dust.
Indices en hausse
L’économie du Kenya devrait croître de 5,7% en 2023, par rapport à une croissance ralentie de 4,8% en 2022, sur la base de la croissance envisagée du secteur agricole de base en raison des régimes pluviométriques prévus.
D’ici 2025, la croissance devrait se stabiliser et atteindre 6,5%, avec la mise en œuvre des projets prioritaires du gouvernement, selon le Kenya Economic Report 2023 publié par le Kenya Institute for Public Policy Research and Analysis (KIPPRA).