Tous les mammifères, y compris les humains, pourraient disparaître dans 250 millions d'années, selon une étude publiée le 25 septembre dans la revue Nature Geoscience.
Toute forme de vie finira par "périr dans une serre hors de contrôle" lorsque le rayonnement solaire absorbé dépassera l'émission des rayonnements thermiques dans plusieurs milliards d'années.
"Toutefois, des conditions rendant la Terre naturellement inhospitalière pour les mammifères pourraient se développer plus tôt en raison de processus à long terme liés à la tectonique des plaques", ont noté les chercheurs.
Ils ont indiqué que tous les continents convergeront en un seul supercontinent, appelé Pangée Ultime, dans 250 millions d’années. Les prévisions concernant sa forme varient, mais les spécialistes s'accordent sur un point: les continents fusionneront en une masse chaude, sèche et pratiquement inhabitable.
Le déplacement des plaques tectoniques conduira également à des éruptions volcaniques plus fréquentes qui produisent d'énormes rejets de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe encore plus la planète.
En outre, la luminosité naturelle du soleil augmentera, ce qui impactera également l'atmosphère.
Une extinction massive
Alexander Farnsworth, l’auteur principal de l’étude, cité par EurekAlert, a précisé:
"Le supercontinent nouvellement apparu créerait effectivement un triple effet, comprenant l'effet de continentalité, le soleil plus chaud et plus de CO2 dans l'atmosphère, ce qui augmenterait la chaleur pour une grande partie de la planète. Il en résulterait un environnement hostile, dépourvu de sources de nourriture et d'eau pour les mammifères".
D’après le chercheur, seulement 8 à 16% des terres resteront propices aux mammifères et certaines espèces adaptées pourront survivre, mais il s'agira tout de même d'une extinction massive.