L’Afrique pourrait être l’un des moteurs de croissance du secteur du GNL flottant

Le continent africain peut contribuer à l’essor du marché mondial de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG), selon le cabinet d’études Wood Mackenzie. De nombreux projets sont menés actuellement sur le continent, comme par exemple au Congo-Brazzaville et au Cameroun.
Sputnik
Le marché mondial du gaz naturel liquéfié flottant (FLNG), c’est-à-dire, liquéfié directement aux abords des unités flottantes après l’extraction, est en forte hausse, selon un rapport du cabinet d’études Wood Mackenzie relayé par Further Africa.
Actuellement, des infrastructures permettant la production de 12,5 millions de tonnes par an sont en cours de construction, et d’ici 2026, ce sera près de 25 millions de tonnes par an d’approvisionnement flottant qui seront opérationnels dans le monde, d’après le rapport.

Le rôle de l’Afrique

Le continent africain connaît une forte augmentation de nouveaux projets dans le domaine.
Comme le rappelle le rapport, plusieurs pays du continent suivent ce développement du FLNG. En juin, la République du Congo a entamé un projet d’envergure prévoyant la construction de deux unités flottantes de production du GNL sur les gisements de Nenè et de Litchendjili. Des installations sont déjà présentent au Cameroun. Le Nigeria et le Mozambique envisagent aussi de se lancer dans la construction d’infrastructures.

D’importants avantages

Le FLNG offre "une solution flexible aux défis existants", avance Fraser Carson, analyste de la recherche sur le gaz chez Wood Mackenzie. Ainsi, cette méthode de production "est à l'écart des risques aériens tels que l'insurrection armée et contre le sabotage d’infrastructures".
Au final, l’augmentation de la capacité mondiale de production de FLNG sera constante jusqu’en 2030, selon les prévisions de Wood Mackenzie.
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