"Ils auraient pu trouver un accord": Trump reproche à Kiev de ne pas avoir négocier plus tôt

Donald Trump a affirmé que l'Ukraine aurait pu trouver un accord avantageux avec la Russie, si elle avait négocié plus tôt au lieu de s'enfoncer dans le conflit. L'ancien Président américain a réaffirmé pouvoir mettre immédiatement fin aux hostilités s'il était élu en 2024.
Sputnik
L'occasion a filé. Donald Trump a reproché à Kiev de ne pas avoir su négocier une sortie de crise rapide, lors d'un entretien sur NBC. L'ancien Président américain a affirmé que Kiev aurait pu trouver un accord qui aurait épargné des milliers de vies, mais n'a pas su saisir l'opportunité.
"Cela aurait pu être négocié. Ils auraient pu parvenir à un accord avec la perte de territoires à une échelle moindre qu'aujourd'hui, soyons honnêtes. Ils auraient pu parvenir à un accord et personne ne serait mort", a-t-il ainsi expliqué.
Les négociations auraient notamment pu porter sur la Crimée, a glissé l'ancien locataire de la Maison-Blanche. Un tel accord aurait permis aux autorités de Kiev de sauver le pays, alors que son avenir est aujourd'hui baigné d'incertitudes, a ajouté Donald Trump.

Terrain d'entente avec Poutine

Donald Trump a par ailleurs répété qu'il mettrait fin au conflit ukrainien en 24 heures, s'il était élu pour un nouveau mandat en novembre 2024. Le Président russe Vladimir Poutine avait d'ailleurs salué la volonté de paix de l'ancien dirigeant américain récemment. Un signe encourageant selon le futur candidat.
"Je suis content qu'il dise cela. Cela veut dire que j'ai raison. Je l'inviterai dans une pièce, j'inviterai Zelensky dans la même pièce et nous travaillerons sur un accord", a ainsi déclaré Donald Trump.
L'ancien chef d'État américain a encore affirmé qu'il avait eu "une bonne relation" avec Vladimir Poutine lorsqu'il était au pouvoir, même s'il s'est montré très ferme sur certains points, freinant en particulier la construction du Nord Stream.
Fin juillet, Donald Trump avait déjà déclaré bien s'entendre avec le Président russe, même si cela déplaisait "aux médias Fake News". Il avait souligné que le dialogue était indispensable entre deux puissances nucléaires comme la Russie et les États-Unis.
Discuter