Sarah Ashton-Cirillo, ancienne journaliste américaine servant de porte-parole aux Forces de défense territoriale ukrainiennes, a diffusé une vidéo dans laquelle elle menace de mort "les propagandistes de la guerre russes".
D'un ton qui se veut intimidant, l'ex-journaliste transgenre promet que "la semaine prochaine" le monde "verra un propagandiste préféré du Kremlin payer". "Les propagandistes de la guerre russes criminels seront tous traqués, et la justice sera rendue", assure-t-elle.
Contacté par Sputnik, le politologue afghan Farhad Abrar a qualifié de criminelles les menaces proférées par Mme Ashton-Cirillo à l'égard de Russes.
"Si ces menaces se concrétisent, cela entraînera des conséquences désastreuses pour la liberté d'expression et pour l'ensemble de la communauté journalistique", explique-t-il.
D'après lui, les employés des médias risquent ainsi de "devenir des cibles militaires", ce qui "portera un coup aux principes d'humanité". De tels propos pourraient ouvrir une "boîte de Pandore", insiste l'interlocuteur de l'agence.
La rédactrice en chef de l'agence Rossiya Segodnya Margarita Simonian a pour sa part promis de "saisir les institutions compétentes" suite aux déclarations de la porte-parole. Plus tard, le chef du Comité d'enquête russe Alexandre Bastrykine a annoncé qu'une investigation avait été lancée en la matière.