Donbass. Opération russe

La Russie fabrique 7 fois plus de munitions que l'Occident, selon un responsable estonien

L’industrie militaire russe continue de tourner à plein régime et la production de munitions dépasse les niveaux d’avant-guerre, ont déclaré des responsables occidentaux au New York Times.
Sputnik
Le complexe militaire russe ne connaît pas la crise. En dépit des sanctions, la production de missile et de munitions prospère, ont déclaré des responsables occidentaux au New York Times. Moscou produit désormais 7 fois plus de munitions que l'Occident, a même expliqué au quotidien un haut responsable du ministère estonien de la Défense.
Les sanctions occidentales ont d'abord contraint la Russie à ralentir sa production militaire pendant six mois, écrit le New York Times. Mais depuis, Moscou est parvenu à contourner l'essentiel des restrictions, en exploitant notamment certaines failles dans les plans de sanctions, insiste le quotidien..
"Ils sont devenus de plus en plus créatifs (…). Nous avons travaillé agressivement, de différentes manières pour y mettre un frein", a déclaré au New York Times Matthew S.Axelrod, secrétaire assistant au ministère américain du Commerce pour le contrôle des exportations.
D'autres responsables ont déclaré au journal que la Russie pouvait désormais fabriquer deux millions d’obus par an, soit deux fois plus que ce que les renseignements occidentaux estimaient possible avant le conflit.
La bonne santé du complexe militaro-industriel russe dépasse d'ailleurs la production de munitions. La Russie est désormais capable de fabriquer 200 chars par an, contre seulement 100 avant le début du conflit, explique un haut responsable occidental de la défense au quotidien new-yorkais.

Un automne et un hiver compliqués

Les experts craignent désormais qu’un stock accru d’artillerie russe complique l'hiver côté ukrainien, en particulier si la Russie intensifie ses attaques contre les infrastructures énergétiques, rapporte le New York Times.
Plusieurs observateurs estiment par ailleurs que la contre-offensive ukrainienne vit ses dernières heures. N'ayant pu engranger les succès espérés, Kiev n'a désormais plus une capacité de combat que pour tenir trois ou quatre semaines, avait ainsi récemment affirmé l'ancien analyste de la CIA Larry Johnson.
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