Les activités de formation et de coopération effectuées par les militaires français en Afrique centrale reprennent "au cas par cas", a annoncé lundi le ministère français des Armées.
"Les actions reprennent progressivement, au cas par cas dans la région", a précisé l'instance.
La France compte près de 400 militaires prépositionnés au Gabon, qui coopèrent avec les armées nationales ou de pays voisins pour des exercices ou des formations, participent à la protection des ressortissants français et se tiennent prêts à venir en renfort d'opérations.
Leur activité avait été suspendue après le coup d'Etat du 30 août.
"Ce sont des soldats qui font de la formation et qui ont toujours été aux côtés de l'armée gabonaise. À l'heure actuelle, leurs activités ont été suspendues en attendant que la situation politique se clarifie", avait annoncé le 1er septembre au journal Le Figaro le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.
Crise au Gabon
Le 30 août, l'armée gabonaise a renversé Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, quelques instants après qu'il a été proclamé réélu au terme d'une élection jugée frauduleuse par les militaires et l'opposition.
Un délai de deux ans avant les élections libres promises par les militaires est un "objectif raisonnable", a estimé dimanche auprès de l'AFP le Premier ministre civil de transition gabonais, Raymond Ndong Sima.