La déclaration finale du sommet du G20 en Inde a été "un coup dur" pour les pays occidentaux en raison de l'absence de consensus quant à la situation en Ukraine, écrit un observateur du journal britannique Financial Times.
"Cette déclaration, élaborée pendant des semaines de négociations entre diplomates, a été un coup dur pour les pays occidentaux, qui ont passé l'année dernière à essayer de persuader les pays en développement de condamner Moscou et de soutenir l'Ukraine", lit-on dans le journal.
Selon le quotidien, le langage du G20 sur l’Ukraine témoigne d'un manque de consensus mondial en faveur de Kiev. Ainsi, la déclaration finale "fait uniquement référence à la +guerre en Ukraine+", "une formulation que les États-Unis et les alliés de l'Otan ont rejetée par le passé", car elle mettait au pied d'égalité l'Ukraine et la Russie dans le conflit.
L'Inde assure la présidence du G20 à partir du 1er décembre 2022. Le sommet des dirigeants du groupe se tient à New Delhi les 9 et 10 septembre. Y sont invités les dirigeants des pays du G20 et de neuf autres États, à savoir le Bangladesh, l'Égypte, l'Espagne, Maurice, le Nigeria, les Pays-Bas, les Émirats arabes unis, Oman et Singapour.