L’Algérie "a pris acte" de la décision des dirigeants des BRICS concernant son élargissement, a déclaré le ministre des Finances Laâziz Faid, relayé par TSA Algérie.
Le pays maghrébin, qui a rendu publique sa volonté d’intégrer les BRICS en 2022, n’a pas été retenu parmi les nouveaux membres à l’issue du sommet des BRICS, lequel a eu lieu du 22 au 24 août à Johannesburg.
Ouverture aux liens de partenariat
Il existe une "perspective d’ouvrir la voie à d’autres pays dans un avenir proche", a détaillé le ministre.
L’Algérie veut coopérer avec les BRICS pour "établir un partenariat solide et permanent, conformément à une vision complémentaire qui consolide la coopération Sud-Sud", a-t-il soutenu.
"Je peux vous assurer que l’Algérie entrera dans les BRICS, elle y parviendra", a-t-il conclu, en soulignant que le choix des candidatures des six pays admis n’avait pas été facile, car "il y a eu des débats et des décisions difficiles".
Candidature algérienne
Soutenue par la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud, la candidature algérienne n’a pas été validée par l’Inde et le Brésil, selon TSA Algérie.
Le pays pourrait faire "probablement partie" du prochain groupe à rejoindre les BRICS, a fait savoir au dernier jour du sommet le ministre des Finances de l’Afrique du sud, Enoch Godongwana.
Début août, Abdelmadjid Tebboune a déclaré que l’Algérie avait obtenu l’accord du groupe pour la "première phase" afin de devenir membre observateur.
Au total 6 pays, dont deux africains, ont été admis. Il s’agit de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Iran et de l’Argentine. Ils deviendront membres à partir de 2024.