L’intérêt pour les BRICS ne faiblit pas, a fait savoir Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
"Les plus de 15 candidatures restant pour un examen ultérieur sont un indicateur du fait que les BRICS apportent un élément de nouveauté, y compris en géopolitique", a-t-il fait savoir ce 25 août lors d’une conférence de presse consacrée aux résultats du sommet. Il n’a pas précisé quels pays veulent rejoindre le groupe.
"Les formats de coopération occidentaux poussiéreux, la discipline de bloc, l'idée selon laquelle le monde doit être construit selon un principe binaire: celui qui n'est pas avec nous est contre nous - tout cela deviendra une chose du passé", a-t-il martelé.
Nouvelle vague
Le 24 août, le dernier jour du sommet, six nouveaux membres ont été admis au sein du groupe. Il s’agit de l'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Égypte, l'Éthiopie et les Émirats arabes. Ils seront admis au sein des BRICS à partir de janvier 2024.
De nouveaux membres apporteront une contribution importante et "unique dans sa globalité" au développement du groupe, a indiqué le vice-ministre.
La présence africaine renforcée
Parmi ces nouveaux membres, deux pays sont africains. Pour le diplomate russe, "c'est aussi le signe de l'augmentation continue du rôle du continent africain dans les affaires internationales".
L’Afrique du Sud qui assure la présidence du bloc en 2023, met l’Afrique au premier plan, et la Russie salue cette tendance, a-t-il ajouté.