Le Maroc clarifie sa position concernant l’entrée dans les BRICS

La délégation marocaine n’envisage pas de participer au sommet des BRICS en Afrique du Sud, et le pays maghrébin n’a pas fait de demande pour y entrer, a fait savoir une source diplomatique marocaine. Précédemment, l’Afrique du Sud a déclaré que Rabat comptait parmi les candidats.
Sputnik
Le Maroc entretient des relations bilatérales substantielles avec la majorité des membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), mais n’a pas fait de demande d’adhésion, a fait savoir à l’agence MAP une source au sein du ministère marocain des Affaires étrangères.
"Il n’y a d’ailleurs pas encore de cadre ni de procédures précises régissant l’élargissement" des BRICS, selon cette source.
La délégation marocaine n’envisage pas de participer au sommet du groupe des cinq, qui s’ouvre à Johannesburg le 22 août. L’invitation est d’ailleurs venue de l’Afrique du Sud à titre national et non de la part des BRICS ou de l’Union africaine, a-t-on précisé au ministère marocain des Affaires étrangères.
Pourtant, le pays "demeure attaché à un multilatéralisme efficient, solidaire et rénové", toujours selon cette source diplomatique.

Élargissement des BRICS

Cette déclaration survient quelques semaines après la prise de parole de Naledi Pandor, cheffe de la diplomatie sud-africaine, qui a fait savoir que 23 pays souhaitaient entrer dans les BRICS, y compris le Maroc.
Actuellement trois pays africains ont déposé officiellement leurs candidatures pour y adhérer: l’Algérie, l’Éthiopie et l’Égypte.
Durant le sommet en Afrique du Sud, les membres devraient trancher sur les critères d’entrée.
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