L’approvisionnement des pays dans le besoin en produits alimentaires nécessite une couverture explicite et objective dans les médias. Ce point avancé par l’agence de presse Sputnik a été inclus ce 20 août dans le document final du forum médiatique des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à Johannesburg.
"Nous devons fournir une couverture objective et complète des questions de sécurité alimentaire mondiale, y compris la formation des prix et les chaînes d’approvisionnement. En fournissant des informations opportunes et authentiques au public, les médias des pays des BRICS devraient contribuer ensemble à réduire les préjugés causés aux acteurs les plus vulnérables ainsi qu’à la sécurité alimentaire mondiale", indique la déclaration finale du forum.
Accord céréalier comme prétexte pour l’Occident de nourrir les pays riches
La Russie a déclaré à plusieurs reprises la nécessité d’assurer des livraisons de céréales et d’engrais russes aux pays les plus pauvres.
Lors du sommet Russie-Afrique, qui s’est tenu en juillet à Saint-Pétersbourg, le Président Poutine a annoncé que Moscou était prêt à fournir gratuitement de 25.000 à 50.000 tonnes de blé à six pays africains (Burkina Faso, Zimbabwe, Mali, Somalie, République centrafricaine, Érythrée).
En outre, la Russie est prête à fournir gratuitement des engrais minéraux aux pays les plus pauvres. Toutefois, ses engrais sont toujours bloqués dans des ports européens: sur les 262.000 tonnes, seuls deux lots ont été expédiés pour l’heure, à savoir 20.000 tonnes au Malawi et 34.000 tonnes au Kenya.
L'approvisionnement en céréales et en engrais russes était la condition la plus importante de l'Initiative de la mer Noire, à laquelle la Turquie, l'Ukraine et l'Onu étaient également participants. Mais, selon Moscou, l’Occident a utilisé cet accord pour exporter la majeure partie des céréales vers les pays bien nourris d’Europe et d’ailleurs. Ainsi, le principal objectif de cette initiative concernant l'approvisionnement en céréales des pays dans le besoin, y compris en Afrique, n'a jamais été réalisé.
C’est la raison pour laquelle Moscou a été contraint de mettre fin à sa participation à l'accord, tout en confirmant son intention de continuer à livrer céréales et engrais russes en Afrique à titre gracieux.