"Il va falloir que la langue française occupe la place qui est la sienne, qui n'est pas une place dans nos États, dans nos sociétés. Ce n'est pas la langue maternelle de nos populations, mais une langue héritée du système colonial qui avait la volonté d'écraser et de faire disparaître nos langues. Aujourd'hui le français peut être considéré par nous comme une langue avec laquelle on peut commercer, avec laquelle on peut faire un bon partenariat, pourvu que ce ne soit pas le partenariat du cheval et du cavalier", indique Adama Samassékou, ancien Ministre de l'Éducation nationale du Mali, Secrétaire exécutif de l'Académie africaine des langues de l'Union africaine.
"La langue française faisant partie de notre patrimoine historique -pas culturel mais historique- nous allons continuer à l'utiliser tant que nous le souhaitons et tant que nous le voulons et sans conflit avec nos langues. Puisque la place de nos langues ne sera pas discutable, elles sont la priorité de notre agir au quotidien", souligne-t-il.
Retrouvez également dans ce numéro:
- Samuel Feizounam Ouanfio, directeur général de l'Institut national de recherche et d'animation pédagogique au ministère de l'Éducation nationale de RCA,
sur le Jour de l'Indépendance de la République centrafricaine ainsi que sur les langues nationales et locales.
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