Les forces de Kiev ont réussi à s’accrocher pour un certain temps dans la partie nord d’Ourojaïnoïe, dans la république populaire de Donetsk, mais ont été bientôt repoussées par les troupes russes du groupement Est. L’ennemi a dû se replier en essuyant des pertes, a annoncé le 10 août le dirigeant par intérim de la république populaire de Donetsk Denis Pouchiline.
"À une certaine étape, l’ennemi a même pu s’installer dans la partie nord d’Ourojaïnoïé […]. Nous avons mené des frappes d’artillerie et d’aviation. L’ennemi a subi des pertes: les équipements sont restés là, l’ennemi s’est retiré sur ses anciennes positions", a fait part M.Pouchiline.
Selon lui, les combats continuent près de Staromaïorskoïé, à trois kilomètres d’Ourojaïnoïe, les forces de Kiev n’y arrivent pas à y améliorer leurs positions.
Contre-offensive ukrainienne
Kiev a lancé sa grande contre-offensive le 4 juin sur les axes de Donetsk-Sud, d’Artiomovsk et de Zaporojié, y engageant les militaires entraînés par des spécialistes de l’Otan et dotés d’équipements occidentaux.
Pourtant, les troupes ukrainiennes ne parviennent qu’à "un succès limité" sur le champ de bataille, de l’avis de Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain. Sans réussite, elles ont rapidement oublié les techniques enseignées par les instructeurs de l'Otan et sont revenus à "leurs propres adaptations". Mécontents de ces résultats nuls, les patrons otaniens de Kiev lui font des reproches. L’armée ukrainienne s’est vu obligée de revenir aux assauts blindés massifs, de crainte de se voir privée de support matériel, selon l'expert.
Le Président et le ministre de la Défense russes avaient précédemment déclaré que les forces ukrainiennes n’avaient remporté de succès sur aucun secteur du front et subissaient même de lourdes pertes.