Une "coalition de la volonté" dirigée par les États-Unis que l'ancien directeur de la CIA et général d'armée David Petraeus a proposé de créer, en automne 2022, pour contrer la Russie en Ukraine, est "quelque chose que nous voyons en face de nous", a déclaré l'ex-conseiller du Pentagone Douglas Macgregor.
Mais, selon lui, c'est "très dangereux".
"La Russie est plus forte que jamais et nous ne le sommes pas. Nous ne sommes pas la nation de l'époque de 1991. Nos forces armées ne sont pas en pleine forme", a-t-il affirmé.
Si les têtes brûlées à Washington et à Bruxelles poussent les forces de l'Otan à entrer en conflit avec la Russie, ce sera "un désastre pour l'Europe".
"Un énorme danger pour nous à présent est que la queue polonaise remue le chien américain", a encore déclaré M.Macgregor. Car les Polonais, qui sont pleins d'hostilité et de haine pour la Russie, pourraient trouver un moyen d'engager les États-Unis dans une guerre qu'ils ne veulent pas mener.
Réaction du Président russe
Vladimir Poutine a pour sa part évoqué les mêmes préoccupations fin juillet, en disant que les dirigeants polonais se proposaient de former une coalition chapeautée par l’Otan et de s’engager en Ukraine afin reprendre les territoires qu'ils considèrent comme historiquement les leurs.
Selon lui, les Polonais rêvent également des terres biélorusses.