Сette région d'Afrique enregistrera la croissance la plus élevée du continent en 2023-2024

Une croissance supérieure à 5% est attendue en Afrique de l’Est en 2023-2024, selon les prévisions de la Banque africaine de développement (BAD). Ce résultat, le plus performant du continent, est susceptible d’être réalisé grâce aux activités économiques du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Éthiopie, du Kenya, de Djibouti et de la Tanzanie.
Sputnik
L’Afrique de l’Est enregistrera la performance économique régionale la plus élevée d'Afrique en 2023 et 2024, prévoit la Banque africaine de développement (BAD).
Dans son dernier rapport de 2023 sur les "Perspectives économiques de l'Afrique de l'est," la BAD indique que la région réalisera des chiffres de croissance supérieurs à 5% à moyen terme, à savoir 5,1% en 2023 et 5,8% en 2024.
Ces performances sont supérieurs aux chiffres que devraient réaliser toutes les autres régions africaines, souligne le rapport, expliquant qu'elles seront tirées par la croissance du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Éthiopie, du Kenya, de Djibouti et de la Tanzanie.
Selon le document rendu public fin juillet, le PIB réel de l’Afrique de l’Est a été propulsé par son secteur des services, qui a contribué à près de la moitié de la croissance économique en 2022.
Les attractions naturelles et culturelles de la région attirent des touristes du monde entier, ce qui crée une demande pour des services tels que l’hébergement, la restauration et les divertissements, expliquent les auteurs du rapport.

Défis relevés

La région de l’Afrique de l’Est est toutefois confrontée à plusieurs risques extérieurs et intérieurs susceptibles d’affecter les perspectives économiques positives, souligne-t-on, évoquant notamment le ralentissement économique mondial, la hausse des prix des matières premières et la poursuite du conflit russo-ukrainien.
L'économiste en chef du Bureau régional pour l’Afrique de l’Est, Marcellin Ndong Ntah, a noté que la région continuera d’afficher les taux d’inflation les plus élevés d’Afrique à moyen terme, en raison de la situation de la dette, des chocs mondiaux et des conflits internes, soulignant néanmoins que la pression inflationniste s’atténue lentement.
"Les vulnérabilités liées à la dette resteront également élevées en Afrique de l’Est, la dépréciation du taux de change et les déficits primaires élevés exacerbant les risques pour la viabilité ", a déclaré Ndong Ntah, citant le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya et le Soudan du Sud comme pays présentant un risque élevé d’endettement.
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