À trois semaines de la tenue du sommet à Johannesburg, le Kremlin s'est prononcé sur les perspectives d'élargissement des BRICS.
"Le sujet de l’élargissement des BRICS est une priorité à l'ordre du jour, y compris à celui du prochain sommet. C'est un sujet très important, car nous constatons que de plus en plus de pays déclarent leur intention de rejoindre ce groupe", a indiqué Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Un tel intérêt indique "un grand potentiel" des BRICS, son "autorité croissante" et met "surtout en valeur sa mission", a-t-il ajouté.
Critères d’adhésion
À ce jour, 22 pays ont déjà fait une demande officielle d’adhésion aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a déclaré fin juillet à Bloomberg Anil Sooklal, ambassadeur itinérant sud-africain auprès du groupe.
Parmi ceux qui ont déposé une demande de candidature figurent notamment l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Bangladesh et l’Arabie saoudite, selon des sources ouvertes. Plusieurs autres pays, comme l’Indonésie, Bahreïn, le Mexique, le Nigeria et la Turquie ont exprimé leur intérêt de rejoindre l’organisation.
Moscou avec les autres membres du groupe travaillent sur les critères d’adhésion. L’un des critères déjà définis est le non-alignement des candidats à la politique des sanctions contre un membre des BRICS, a fait savoir en juin le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Sommet inclusif
Le prochain sommet des BRICS se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août. 69 dirigeants ont été invités assister à des événements connexes, montrant l’intérêt croissant pour le bloc, toujours selon Anil Sooklal.
Vladimir Poutine, frappé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a finalement renoncé à se rendre en Afrique du Sud et sera représenté par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.