Les putschistes affirment qu'un avion français a violé les frontières nigériennes aériennes fermées

Malgré la fermeture de l’espace aérien, un avion militaire français de type A400M a atterri à l’aéroport de Niamey, au Niger, ce 27 juillet au matin, ont annoncé les putschistes à la télévision.
Sputnik
Des militaires de la Garde présidentielle nigérienne qui ont annoncé le 26 juillet avoir renversé le Président Mohamed Bazoum, ont accusé ce jeudi les "partenaires français" d’avoir violé l’espace aérien du pays qui avait été fermé par les putschistes tout comme les frontières terrestres.
Dans un communiqué lu à la télévision, le porte-parole du Conseil National pour le Salut de la Patrie (CNSP) a annoncé que la France avait fait atterrir, à 6 heures ce matin à l’aéroport international de Niamey, un avion militaire de type A400M.

Des putschistes soutenus par l’armée

Plus tôt dans la journée, le chef d'état-major nigérien, le général Abdou Sidikou Issa, a annoncé que l’armée du pays avait choisi de soutenir la Garde présidentielle afin d'"éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces".
Pour la deuxième journée consécutive Mohamed Bazoum est retenu au palais présidentiel de Niamey. Dans la soirée du 26 juillet, les militaires putschistes ont annoncé leur décision "de mettre fin au régime" de Bazoum qui, selon eux, a poussé le pays vers "la dégradation continue de la situation sécuritaire, la mauvaise gouvernance économique et sociale".
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