“On est passé du monde homogène au monde hétérogène". C’est de cette manière qu’Auguste Aïmonché, directeur de la maison de l’Afrique à Moscou, a expliqué à Sputnik Afrique l'intérêt grandissant envers les BRICS que l'on observe aujourd'hui sur le continent africain.
"On ne peut pas se baser uniquement sur les États-Unis ou les pays européens. À part les États-Unis, les pays européens, il y a encore au moins 100 pays dans le monde entier. Et ces pays-là ont compris qu'il est temps de changer de tactique", a-t-il déclaré.
"C'est pour cela maintenant qu’assez de pays vont rejoindre les BRICS. Et ça va constituer désormais une très grande force", a-t-il martelé.
Commentant en marge du Sommet Russie-Afrique, lequel a lieu à Saint-Pétersbourg, les perspectives de coopération, M.Aïmonché a rappelé que le continent africain regorgeait de ressources minières, alors que la Russie d'aujourd'hui peut lui offrir assez de technologies.
Le deuxième Sommet Russie-Afrique a débuté ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg sous le slogan "Pour la paix, la sécurité et le développement". Durant deux jours, cet événement diplomatique majeur va réunir 49 délégations.
L’objectif est de promouvoir le renforcement de la coopération globale et équitable entre la Russie et les pays africains dans toutes ses dimensions: politique, sécurité, économie, science, technique et culture.