Donbass. Opération russe

Destruction d’une cathédrale d’Odessa: la Défense russe pointe l’incompétence ukrainienne

La Défense russe a démenti les allégations de Kiev d’après lesquelles ses frappes auraient visé la cathédrale de la Transfiguration d’Odessa qui a visiblement été touchée par un missile sol-air ukrainien. La cause en serait l’incompétence du personnel des systèmes antiaériens déployés dans les zones résidentielles.
Sputnik
Le ministère russe de la Défense a balayé les accusations de Kiev selon lesquelles Moscou aurait frappé une cathédrale d’Odessa la nuit dernière. Ces informations "ne collent pas à la réalité".
"Compte tenu des vidéos de la cathédrale de la Transfiguration publiées par des habitants d’Odessa, la cause la plus probable de sa destruction a été la chute d’un missile guidé antiaérien suite à des actions incompétentes du personnel des systèmes antiaériens que les forces armées ukrainiennes installent exprès dans les quartiers résidentiels des villes, y compris à Odessa."
Le ministère a précisé que tous les sites où l’Ukraine préparait des "attaques terroristes contre la Russie" détruits dans la nuit du 22 au 23 juillet se trouvaient à une distance de sécurité de la cathédrale.
La planification des frappes avec des armes de précision sur des infrastructures militaires et terroristes de Kiev est menée sur la base d’une information "minutieusement vérifiée" et confirmée par plusieurs sources. Toute attaque contre des sites abritant des civils, ainsi que contre des sites du patrimoine historique et culturel est a priori exclue.

Une nouvelle frappe de représailles

Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée russe a réalisé une nouvelle frappe contre des sites "de préparation d'attaques terroristes contre la Russie", a annoncé ce dimanche la Défense russe. Les attaques devaient être effectuées avec des vedettes sans pilote. Des ateliers de fabrication de ces engins ont entre autres été détruits dans les environs de la ville portuaire d'Odessa, sur la mer Noire.
Des mercenaires étrangers se trouvaient également sur les sites ciblés, a ajouté le ministère.
Ces attaques sont une réponse russe à celle de Kiev effectuée le 17 juillet contre le pont de Crimée.
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