Jeunesse, arts, patrimoine: les BRICS veulent aussi collaborer sur le terrain culturel

Les membres des BRICS se sont engagés à promouvoir les échanges culturels, pour renforcer la protection du patrimoine comme pour ouvrir de nouveaux horizons à la jeunesse.
Sputnik
Bien plus que de l’économie. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) continuent d’établir des passerelles et souhaitent désormais approfondir leur relation sur le terrain culturel. En Afrique du Sud, une réunion des ministres de la Culture des cinq pays a ainsi débouché sur une déclaration commune encourageant les échanges en la matière.
Les BRICS souhaitent notamment œuvrer pour mieux protéger leur patrimoine et "sauvegarder conjointement" leurs trésors culturels. La jeunesse doit également être un vecteur de ce partage culturel, selon le groupe des cinq.
"Les cinq nations se sont engagées à promouvoir les échanges et la coopération culturels numériques […] Les pays BRICS ont également déclaré qu'ils augmenteraient les activités d'échange culturel des jeunes et renforceraient les interactions entre les jeunes de leurs pays", explique le communiqué du groupe.
Détail insolite et symbolique de ce partage culturel: la ministre indienne de la Culture Meenakshi Lekhi a conduit une séance de yoga en Afrique du Sud, juste avant la réunion avec ses homologues.
La partie indienne a par ailleurs eu des discussions avec la Chine,la Russie et l’Afrique du Sud pour approfondir les relations, en marge de la réunion des ministres de la Culture.
"Nous avons discuté des moyens de renforcer davantage les relations bilatérales, notamment des liens culturels dynamiques et des échanges entre les peuples", a ainsi déclaré Meenakshi Lekhi.

Technologies et universités

Si les BRICS sont aujourd’hui sous le feu des projecteurs pour leur poids politique et économique, le groupe tisse aussi des liens dans le domaine social ou culturel. Les cinq ont par exemple décidé de créer leur propre classement des établissements universitaires. Une manière de gagner en indépendance, alors que les universités russes ne sont plus mentionnées dans certains classements internationaux, sous prétexte de sanctions.
La Russie pousse par ailleurs pour que les collaborations et les transferts technologiques se renforcent au sein du groupe. Des partenariats ont déjà été évoqués pour créer une plateforme commune sur les réserves géologiques et les technologies minières ou pour partager les expertises dans le domaine ferroviaire.
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