L'Otan a commencé la formation des troupes ukrainiennes dès 2014, avoue Stoltenberg

L'Alliance de l'Atlantique Nord a commencé à soutenir militairement Kiev bien avant le début du conflit armé en Ukraine, a déclaré Jens Stoltenberg. Un soutien qui ne cesse pas, puisque le secrétaire général de l'Otan a en outre confirmé les plans d’entraîner des aviateurs ukrainiens à piloter des F-16.
Sputnik
Le secrétaire général de l'Otan a confirmé que l'Alliance avait commencé la formation et la préparation des forces armées ukrainiennes en 2014.
"Le soutien militaire que les Alliés sont en train d'accorder [à l'Ukraine] depuis des mois déjà a commencé en fait en 2014", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à l'issue du premier jour du sommet de l'Alliance, qui se tient les 11 et 12 juillet à Vilnius, la capitale de la Lituanie.

Un soutien de longue date

Le responsable avait déjà avoué que le soutien militaire occidental avait commencé il y a neuf ans. "Depuis 2014, l'Otan a mis en place le plus grand renforcement de notre défense collective depuis une génération. Avec, pour la première fois de notre histoire, des troupes prêtes au combat dans la partie orientale de l'Alliance, avec une préparation plus élevée", avait-il indiqué fin mai, en prévision de l'actuel sommet. Ainsi, lorsque Vladimir Poutine a lancé l'opération spéciale l'année dernière, "nous étions prêts". "Et depuis, nous avons intensifié le soutien", a-t-il ajouté.
Lors du sommet de Vilnius, M.Stoltenberg a également confirmé les plans de l'Otan d'entraîner des aviateurs ukrainiens pour piloter des F-16.

Kiev s'approche de l'Otan

Au cours de la première journée du sommet, les pays membres se sont mis d'accord pour approcher l'Ukraine de l'Otan, note le Wall Street Journal. Les dispositions concrètes qui sont proposées à Kiev pour y parvenir déçoivent cependant l'Ukraine, selon le quotidien.
Le New York Times a pour sa part noté des divergences sur la question ukrainienne. Volodymyr Zelensky a quant à lui critiqué l'attitude de l'Otan. Le Président a ainsi regretté son "indécision" et sa "faiblesse". "Il semble qu'il n'y ait aucune volonté ni de donner à l'Ukraine une invitation à l'Otan, ni d'en faire un membre de l'Alliance", a-t-il déclaré sur Twitter.
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