L’élargissement des BRICS, la situation géopolitique actuelle et le besoin de l’Afrique en financements vont être abordés lors de la réunion annuelle du groupe des cinq en Afrique du Sud, a fait savoir le Président Cyril Ramaphosa.
"La particularité du sommet est que de nombreux États manifestent un grand intérêt à y assister, et 11 ou 12 veulent rejoindre les BRICS", a-t-il annoncé le 9 juillet lors d’un point-presse à Johannesburg.
"Nous (les dirigeants des pays des BRICS) examinerons cette question. Et nous prenons souvent des décisions par consensus", a-t-il ajouté.
"La situation géopolitique actuelle" dans le monde, ainsi que "le besoin urgent" de développement du continent africain et son financement seront abordés, d’après le Président sud-africain.
Le sommet se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août. La rencontre entre les dirigeants des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) aura lieu en format "physique", a fait savoir Cyril Ramaphosa.
"Candidats solides"
"Des candidats très solides" cherchent à entrer dans les BRICS, a fait savoir fin juin Moscou.
"Nous travaillons à la fois sur les critères d'admission de nouveaux membres et sur les modèles pour prendre les bonnes décisions", a alors déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
L’un des critères déjà définis est le non-alignement des candidats à la politique "des sanctions unilatérales contre un membre des BRICS", a-t-il rappelé.
En Afrique, l’Algérie, l’Éthiopie et l’Égypte sont officiellement sur les rangs. L’Iran, l’Argentine ou Bangladesh comptent également parmi les candidats. Comprenant actuellement cinq pays, les BRICS représentent 40% de la population terrestre et près d'un tiers de l'économie mondiale.