Dans une interview accordée à Politico, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a admis que la contre-offensive ukrainienne a été entravée par certaines difficultés.
Selon lui, les Ukrainiens ont fait des progrès, mais ils sont confrontés à des combats acharnés.
"Ils font face à un terrain difficile et à une résistance russe enracinée", a-t-il déclaré soulignant "de nombreuses lignes de défense préparées à l’avance".
"Alors, bien sûr, cela a eu un impact sur le rythme des progrès. Les guerres sont difficiles à prévoir."
Une offensive en échec
Le 4 juin, l’Ukraine a lancé une offensive sur les axes de Donetsk Sud, de Zaporojié et d’Artiomovsk, en engageant les forces entraînées et équipées par l’Otan.
Le 3 juillet, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a constaté qu’en un mois d’attaques l’armée ukrainienne a perdu 18 avions et hélicoptères et 920 blindés, dont 16 Leopard ("pratiquement 100% des chars de ce type livrés par la Pologne et le Portugal").
Selon le ministre russe, Kiev n’a atteint ses objectifs sur aucun axe, mais exige, suivant les ordres occidentaux, que les forces armées poursuivent l’offensive en dépit des pertes immenses.
M.Choïgou a ajouté que les autorités ukrainiennes recouraient à des "frappes terroristes contre des sites civils" pour compenser leur incapacité à obtenir des succès au sol et pour produire un effet médiatique.