Ces scènes de violences urbaines qui se déroulent en France depuis la mort de l'adolescent Nahel sont des prémices d'un grave conflit social, a déclaré le 30 juin Éric Zemmour, patron de Reconquête.
"Nous sommes dans un des prodromes de la guerre civile", a-t-il indiqué sur les ondes de la radio Europe 1.
L'inaction du Président
Selon l'ancien polémiste, il s'agit d'une "guerre ethnique, raciale, on voit bien les forces en présence".
Estimant que la mort du jeune Nahel est "inexplicable" et "inexcusable", il trouve que le Président français Emmanuel Macron s'est "couché". Ce alors que la justice n'a pas encore tranché.
Ne retenant pas les coups contre le chef de l'État, il suggère qu’"il faut quelqu'un de déterminé et de ferme".
Plus sérieux qu’il y a 18 ans
Pour Éric Zemmour, les tensions actuelles rappellent celles de 2005, qui avaient mis le pays en feu pendant trois longues semaines. Mais la situation actuelle est "beaucoup plus grave" qu'à l'époque, selon lui.
"En 2005, seules les banlieues étaient touchées. Là, toute la France est touchée, de Paris jusqu'aux petites villes moyennes", explique-t-il.
Deux adolescents, Zyed et Bouna, avaient alors trouvé tragiquement la mort dans un transformateur EDF, alors qu'ils tentaient d'éviter un contrôle de police à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).