Un accord de principe a été atteint entre le gouvernement botswanais et le groupe diamantaire De Beers. Il porte sur un nouveau contrat de vente de 10 ans pour la production de diamants bruts et de nouvelles licences minières de 25 ans jusqu'en 2054, selon le communiqué conjoint rendu public le 30 juin par le Président botswanais et la société.
"Les nouveaux accords transformationnels entre le Botswana et De Beers reflètent les aspirations du peuple botswanais, propulsent le Botswana et De Beers vers l'avant et soutiennent l'avenir de leur coentreprise Debswana grâce à des investissements à long terme", selon le communiqué.
"Affaire conclue", a réagi le Président botswanais Mokgweetsi Masisi sur Twitter en rendant public l’accord.
Répartition des parts
Les autorités botswanaises et De Beers ont déclaré qu'ils travaillaient toujours sur les détails de l'accord. Pendant ce temps, un accord provisoire préservera les termes de l'accord de vente le plus récent qui a expiré le 30 juin.
Selon le dernier accord, le pays africain obtenait 25% des pierres brutes extraites et De Beers conservait les 75% restants.
Auparavant, Mokgweetsi Masisi avait critiqué l’accord, laissant entendre que son pays, important producteur de diamants au monde, a été trompé.
De Beers, détenu par un holding britannique AngloAmerican avec un siège opérationnel en Afrique du Sud, est actif au Botswana depuis plus de 50 ans.