L'impunité des auteurs de profanations d'objets religieux risque d'entraîner des conséquences imprévisibles et catastrophiques, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
"La communauté internationale doit contrer conjointement ces violations honteuses des droits des croyants", indique le ministère dans un communiqué, évoquant la résolution 2686 adoptée le 14 juin dernier par le Conseil de sécurité de l'Onu" qui "fait état d'une profonde préoccupation face aux cas de discrimination, d'intolérance et d'extrémisme causés, en particulier, par l'islamophobie, l'antisémitisme et la christianophobie".
Le ministère rappelle que ce document appelle les États, aux organisations internationales et régionales "à condamner publiquement la violence, les discours de haine et l'extrémisme, motivés par une discrimination fondée sur la religion".
Autodafé autorisé
La police suédoise a autorisé une action de protestation et l’autodafé d’un Coran devant la mosquée principale de Stockholm le 28 juin, au premier jour de l'Aïd al-Adha. Pointant que la liberté d’expression était une "part fondamentale de la démocratie", le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson a tenté de s’en justifier. Or, si l’acte de brûler le Coran reste "légal", le responsable suédois a néanmoins admis qu’il était "inapproprié".
Vladimir Poutine a réagi à l'incident la veille, soulignant que la Russie respectait les livres des grandes religions et admettait que le Coran était fondamental pour les musulmans.
Vladimir Poutine a réagi à l'incident la veille, soulignant que la Russie respectait les livres des grandes religions et admettait que le Coran était fondamental pour les musulmans.