La rébellion initiée par Evgueni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, doit être réprimée, a déclaré Ramzan Kadyrov, chef de la Tchétchénie, région au Sud de la Russie.
"Ce qui se passe n'est pas un ultimatum au ministère de la Défense. C'est un défi à l'État, et contre ce défi il faut se rallier autour du leader national, qu’il s’agisse des militaires, des forces de sécurité, des gouverneurs ou de la population civile", a écrit Ramzan Kadyrov sur Telegram.
Les actes et déclarations d’Evgueni Prigojine sont "une trahison odieuse", a martelé Ramzan Kadyrov.
'Mesures sévères" contre le rébellion
Si pour écraser ce soulèvement des mesures sévères doivent être prises, "alors nous sommes prêts", a tranché le chef de la région.
Les militaires tchétchènes sont déjà partis pour les zones d’insurrection, selon lui.
"Une trahison odieuse"
Les 23 juin, des messages et des vidéos ont été diffusés au nom d'Evgueni Prigojine, fondateur du groupe Wagner, concernant une présumée frappe militaire russe contre ses "camps arrière". Ces informations sur les frappes ont été démenties par toutes les autorités russes.
Suite aux appels d'Evgueni Prigojine de renverser le commandement militaire du pays, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a ouvert une enquête pénale pour "appel à une mutinerie armée".
Intervenant le 24 juin à ce sujet, Vladimir Poutine a dénoncé l’insurrection en la qualifiant de "coup de poignard dans le dos". "Ceux qui ont organisé la rébellion militaire, qui ont levé les armes contre leurs compagnons d'armes ont trahi la Russie et en répondront", a-t-il déclaré.