"Les Russes doivent les punir pour cela, et nous le ferons", a déclaré le porte-parole de Vladimir Poutine en commentant les propos du conseiller du Président Zelensky, Mykhaïlo Podoliak. Celui-ci avait fait savoir que les projets militaires de Kiev incluaient "le massacre de Russes au maximum".
"Ce sont nos ennemis qui le disent, nous devons nous battre contre eux, on ne menace pas les Russes de meurtre", a déployé Dmitri Peskov.
Il a rappelé que M.Podoliak n’était pas le premier à faire ce genre de déclarations, listant, en guise d’exemples, le chef du renseignement militaire ukrainien, ainsi que des membres du Conseil de sécurité de l'Ukraine.
"Bien sûr, on aimerait bien que de telles déclarations soient au moins évaluées d'une manière ou d'une autre à l'étranger", a résumé le responsable russe, ajoutant que les parlementaires étrangers devraient comprendre qui étaient les destinataires de leurs aides.
"Ils envoient de l'aide à ces [...] tueurs de facto. C'est-à-dire des personnes qui manifestent leur intention de tuer", a-t-il fait valoir.
Des cas précédents
Début mai, Kirill Boudanov, chef de la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, a avait déclaré à Yahoo News que les services spéciaux ukrainiens "avaient tué et continueront de tuer des Russes partout dans le monde jusqu'à la victoire complète". Il avait ensuite reconnu l'implication de Kiev dans les attentats terroristes contre des citoyens russes connus, affirmant que "beaucoup en ont déjà marre".
La Russie y avait répondu par une lettre adressée au Conseil de sécurité de l'Onu. Les propos de M.Boudanov n’avaient pas été au goût de Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'organisation. Il avait appelé à s'abstenir de toute rhétorique qui "enflamme" plutôt que de "pacifier" la situation.