"Afin que la lettre A apparaisse à la fin": l’Angola intéressée par les BRICS

L’Angola, qui ne cache pas sa volonté de rejoindre les BRICS, a fait des progrès économiques tangibles, avance auprès de Sputnik Afrique Augusto da Silva Cunha, ambassadeur angolais en Russie. L’apparition des BRICS sur l’arène économique aide les pays en développement, selon lui.
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Les BRICS peuvent beaucoup aider les pays en développement à améliorer leur situation sur fond de création du monde multipolaire, a indiqué à Sputnik Augusto da Silva Cunha, ambassadeur de l’Angola en Russie. Il a aussi fait part du désir de son pays de rejoindre le groupe depuis des années.

"L'Angola a cessé d'être un pays peu développé, c'est un très bon indicateur. Et c'est exactement le facteur qui permettra à l'Angola de rejoindre les BRICS", a-t-il expliqué en marge du Forum international économique de Saint-Pétersbourg (SPIEF).

Invité au sommet des BRICS en 2018, le Président angolais avait souligné qu'il ferait tout le nécessaire pour que son pays rejoigne le groupe, rappelle Augusto da Silva Cunha.
Le dirigeant "aimerait beaucoup que l'abréviation de cette organisation soit légèrement modifiée afin que la lettre A apparaisse à la fin", selon le diplomate.

Aide aux pays en développement

Quant aux pays africains, les BRICS peuvent les aider à devenir moins dépendants de l’Europe, selon le diplomate angolais.
"Dans le cadre de la création d'un monde multipolaire, l'entrée des BRICS dans l'arène économique mondiale aidera aussi grandement les pays en développement à améliorer leur position", considère Augusto da Silva Cunha.
Les BRICS représentent 40% de la production mondiale et un quart du PIB mondial, rappelle le diplomate.
Alors que le sommet des BRICS est programmé en août en Afrique du Sud, une vingtaine de pays ont exprimé leur désir de joindre le groupe des cinq. Le 15 juin, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune, en visite à Moscou, a souhaité accélérer le processus d’adhésion de son pays. Pour la diplomatie russe, l’Algérie, l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont tous des candidats forts pour l’élargissement du bloc.
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